Les gels énergétiques appartiennent à la catégorie des produits diététiques de l’effort. Ils jouent le même rôle que les boissons énergétiques, mais sous une forme plus compacte. De plus en plus répandus, notamment chez les coureurs de fond, ils ne doivent pas être pris n’importe comment. 5 choses à savoir sur les gels énergétiques.
Ils sont pratiques !
C’est leur principal atout. Facilement transportables, ils se rangent dans la poche et sont beaucoup plus simples à utiliser qu’une boisson énergétique, qu’on doit parfois tenir à la main pendant la course. Également facile à ingurgiter, leur prise ne nécessite pas de ralentissement du rythme des foulées.
Au rayon des gels : à boire et à manger
Multitude de parfums, texture liquide ou plus pâteuse… Mais aussi, composition totalement différente en fonction des marques. Certains contiennent des sucres simples à effet immédiat (ce sont les plus intéressants), d’autres des sucres plus complexes qui ne présentent pas d’intérêt au moment de l’effort.
Si les glucides représentent la part la plus importante des gels, certains apportent également des vitamines – comme la vitamine B1, excellente pour le maintien du métabolisme -, ainsi que des oligo-éléments comme le sodium et le magnésium.
Comment choisir ?
Le choix de la marque se fera finalement par tolérance personnelle. En effet, après avoir lu les étiquettes et choisi en tentant de cibler vos besoins, il vous faudra essayer ces gels lors de vos entraînements, pour savoir réellement celui qui vous convient le mieux et éviter de le découvrir le jour de la compétition. Dans ce cas, le résultat pourrait être catastrophique…
Comment les utiliser ?
Retenez tout d’abord qu’un sachet de gel énergétique contient l’énergie nécessaire pour une demi-heure d’effort environ (soit 25 à 30 grammes de glucides).
Il faut commencer à les consommer dès le début de l’effort, jamais avant car vous risqueriez une hypoglycémie pendant l’effort.
Vous pouvez en prendre plusieurs à condition de respecter un délai d’une demi-heure entre chaque prise.
Seuls les sachets apportant des glucides à effet rapide sont intéressants du début à la fin de la course, dans les moments d’attaque, et pendant les 2 h qui suivent l’arrêt de l’effort. Les gels contenant des glucides plus complexes ou mixtes ne présentent pas d’intérêt dans ce cas.
Pensez à boire de l’eau
Toutes les marques ne l’indiquent pas, mais ces gels accroissent fortement le risque de troubles digestifs. Il est capital de boire de l’eau en quantité suffisante – environ 250 ml – immédiatement après avoir ingurgité le gel (dans les cinq minutes, au maximum).
La prise de gel accompagnée d’eau ne dispense bien évidemment pas de boire tout au long de la compétition, de manière extrêmement régulière, pour ne pas se déshydrater.
Source de l’image à la Une : Flickr (Sylvain Mercier)